La réforme des retraites a fixé l’âge légal de départ à 64 ans, mais certains travailleurs bénéficient toujours d’un départ anticipé grâce à des régimes spécifiques liés à la pénibilité ou à la nature de leur emploi. Voici les principales professions qui peuvent partir plus tôt à la retraite en 2025.
1. Les carrières longues
Les personnes ayant commencé à travailler avant 21 ans peuvent partir plus tôt grâce au dispositif « carrière longue ». L’âge de départ dépend de l’âge de début de carrière, allant de 58 à 63 ans sous conditions de trimestres cotisés et sans interruption prolongée. Exemple : une personne ayant commencé à 16 ans pourra partir dès 58 ans.
2. Les métiers dangereux
Les policiers, sapeurs-pompiers, militaires et agents pénitentiaires bénéficient toujours d’un départ anticipé, souvent dès 57 ans. Ces métiers exposés à de hauts risques et au stress intense peuvent quitter la vie active plusieurs années avant l’âge légal, ce qui leur permet de préserver leur santé physique et mentale.
3. Les travailleurs handicapés
Les personnes en situation de handicap (taux d’incapacité d’au moins 50 %) ont le droit de partir à la retraite dès 55 ans, sous réserve d’une durée de cotisation suffisante. Ce régime prend en compte la pénibilité supplémentaire et les difficultés rencontrées tout au long de leur carrière.
4. Les anciens régimes spéciaux
Certains régimes spéciaux, supprimés pour les nouveaux entrants, continuent de s’appliquer aux agents déjà en poste avant septembre 2023. C’est le cas à la RATP, à la Banque de France ou chez EDF, où l’âge de départ peut rester inférieur à 64 ans grâce à la « clause du grand-père ».
5. Les professions à forte pénibilité
Certaines professions restent éligibles à un départ anticipé du fait de la pénibilité : aides-soignants, égoutiers, aiguilleurs du ciel, contrôleurs aériens… Ces métiers impliquent des efforts physiques intenses, des horaires décalés ou un niveau de stress exceptionnel, justifiant une retraite plus précoce.


